Certaines entreprises proposent l’épargne salariale comme dispositif d’épargne collectif. Cette épargne permet concrètement à chaque salarié de recevoir une prime de participation, au titre de bénéfices et une prime d’intéressement, justifiant la performance de l’entreprise. Le salarié peut ensuite choisir de recevoir ses primes en espèces ou sous forme d’épargne salariale (PERE ou PERECO ou ex. PEE-PERCO). Généralement, l’épargne salariale investie dans un PEE est légalement bloquée 5 ans. Si elle est investie dans un PERCO, la loi impose qu’elle soit bloquée jusqu’au départ à la retraite du bénéficiaire. Grâce à cette épargne, l’entreprise aide ses salariés à se constituer un capital en vue du financement d’un projet, en guise de complément de revenus au moment de la retraite, au titre de protection financière et accessoirement pour renforcer leur pouvoir d’achat. La loi autorise également un retrait d’urgence en cas d’événements importants, sous conditions.
L’épargne salariale concerne autant les salariés que les chefs d’entreprise (TPE, PME). En touchant directement ses parts, le salarié devra payer l’impôt sur le revenu. En optant pour le Plan d’épargne entreprise (PEE) et/ou le Plan d’épargne retraite collectif (PERCO), ces montants seront exempts d’impôts. Le salarié peut faire des versements complémentaires sur son épargne personnelle dans ses plans d’épargne salariale et réaliser un transfert de droits dans son compte épargne temps.
Il peut également verser des actions gratuites conditionnées dans le PEE, ou des jours de congés ou repos non pris dans le PERCO. Ces sommes intègrent ensuite des produits financiers dédiés à l’épargne salariale. Le progrès des capitaux dépend essentiellement de l’évolution des marchés financiers. Les gains réalisés sont exonérés d’impôts à l’échéance, en cas de sortie en capital ou de sortie autorisée par la loi. Par contre, ils seront toujours imposables aux prélèvements sociaux. Une sortie sous forme de rente viagère est aussi possible avec le PERCO. Celle-ci est imposable au moment de la retraite.
Les entreprises peuvent se servir de l’épargne salariale comme d’une stratégie de rémunération des salariés, pour les motiver ou les fidéliser. Ces solutions sont plus rentables sur le plan fiscal pour le salarié, que les primes soumises à des cotisations sociales. En cas de versement complémentaire de la part du salarié et sous réserve d’une mention spéciale dans le contrat d’épargne salariale de l’entreprise, une somme complémentaire allant jusqu’à 300% du versement initial peut être versée par l’entreprise. On parle alors d’abondement. De plus, les primes épargnés et l’abondement obtenu sont exempts d’impôts sur les revenus (à l’exception des prélèvements sociaux, CSG et CRDS).
Dans ce cadre, TYGLAD Conseil et Courtage détermine la politique d’épargne salariale de chaque entreprise de manière individualisée, avec les différentes variantes possibles (abondement, intéressement, participation) tout en maîtrisant le budget en avance. Chaque bénéficiaire bénéficie ensuite d’un espace internet dédié afin de consulter son compte, suivre les versements et gérer les déblocages anticipés selon les projets de vie (acquisition, mariage/PACS…).